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Le diagnostic de la sécheresse oculaire à l’aide de tearcheck® : une nouvelle norme d’analyse des yeux secs  

(I-MED Pharma)

Bien qu’il s’agisse de l’un des problèmes les plus courants dans les cliniques d’ophtalmologie[1], la sécheresse oculaire demeure le plus souvent diagnostiquée par les signes et symptômes[2]. Presque quiconque peut souffrir de cette affection, laquelle peut être causée par des troubles médicaux, des habitudes de vie, l’alimentation, des conditions environnementales, des facteurs hormonaux, des médicaments et des traitements. Les soins des yeux ont connu plusieurs avancées au cours de la dernière décennie, notamment par la reconnaissance du dysfonctionnement des glandes de Meibomius (DGM) comme étant probablement la principale cause de la sécheresse oculaire[3]. Grâce aux plus récentes technologies, dont un système d’analyse et de diagnostic entièrement conçu pour explorer les symptômes de la sécheresse oculaire, il est plus facile que jamais de procéder au dépistage précoce du DGM et du syndrome de l’œil sec et d’intervenir dès les premiers stades de l’affection. I-MED Pharma est fière d’annoncer qu’elle offre maintenant tearcheck®, un outil de diagnostic et d’analyse de la sécheresse oculaire approuvé par Santé Canada qui réalise neuf examens. Ce dispositif de visualisation portatif et convivial constitue la plus récente technologie d’exploration des yeux secs actuellement sur le marché.

tearcheck® permet de visualiser l’état des yeux des patients au moyen de deux caméras à haute résolution qui fournissent des images et des vidéos nettes et rapides, sans contrainte liée à l’éclairage de la salle d’examen. Grâce à la tablette fournissant un deuxième affichage, le patient peut voir les résultats de ses examens immédiatement, ce qui l’aide à comprendre l’état de santé de ses yeux en général et l’encourage à respecter son traitement. Ce dispositif de visualisation de la surface oculaire convivial fournit les outils nécessaires pour expliquer les signes et symptômes de la sécheresse oculaire en évaluant et en détectant l’affection ainsi que le DGM.

L’outil autonome comprend une interface utilisateur intuitive à écran tactile, une tablette pour montrer les résultats facilement aux patients et un dispositif d’analyse entièrement automatique. Il est aussi possible d’ajouter les examens nouveaux ou actualisés qui seront développés au moyen de mises à jour logicielles faciles à télécharger. Puisque tearcheck® peut réaliser neuf examens en moins de dix minutes sans contrainte liée à l’éclairage, il est maintenant facile d’évaluer la sécheresse oculaire de chaque patient rapidement et de façon exhaustive. Cela permet aux professionnels des soins de la vue de diagnostiquer le syndrome de l’œil sec de façon plus précoce et de recommander des protocoles de traitement personnalisés en fonction des résultats des analyses approfondies. Enfin, en voyant les résultats, les patients sont mieux outillés pour comprendre leur maladie.

Neuf examens en moins de dix minutes

L’analyse par tearcheck® commence par le questionnaire OSDI (indice de maladie de la surface oculaire), qui permet d’évaluer de façon subjective les symptômes ressentis par le patient. Ce questionnaire permet au patient de commenter la gravité de ses symptômes afin de donner un aperçu de sa santé oculaire globale et des facteurs environnementaux qui influencent celle-ci. Conjointement avec les signes présentés par le patient, le questionnaire OSDI constitue un outil important pour quantifier les symptômes de sécheresse oculaire ressentis afin d’évaluer plusieurs aspects des troubles de la surface oculaire[4].

Le questionnaire est suivi de deux examens combinés, le test non invasif de rupture du film lacrymal et l’évaluation de la stabilité du film lacrymal (TFSE®). Tous deux sont réalisés à partir des mêmes images, soit une vidéo de 10 secondes de chaque œil, ainsi que du masque linéaire tearcheck®, une solution novatrice servant à détecter les interruptions dans le film lacrymal sur une large zone de la surface oculaire. Le test non invasif de rupture du film lacrymal présente les principaux événements survenant à la surface du film lacrymal en affichant les endroits et les moments où celui-ci se rompt, tandis que le TFSE® évalue les microdéformations qui sont signe d’instabilité. La TFSE® est un examen breveté entièrement nouveau qui permet de poser l’un des diagnostics les plus importants de la sécheresse oculaire en évaluant la stabilité du film lacrymal et en affichant une image plus détaillée de sa surface.

La méibographie infrarouge permet de visualiser les glandes de Meibomius et affiche le taux de perte de glandes en pourcentage (par rapport à une personne dont toutes les glandes sont présentes) ainsi que la morphologie des glandes du patient. Le dispositif fournit une image réelle, une image en deux dimensions et une image en trois dimensions des glandes de Meibomius en saisissant une photographie infrarouge de l’intérieur de la paupière inférieure ou supérieure, laquelle est exposée au moyen de l’outil de retournement de la paupière tearcheck® spécialement conçu à cet effet permettant de prendre des images des glandes sans contact. La méibographie infrarouge est un outil de diagnostic important qui aide à détecter le DGM chez les patients[5] et qui s’avère tout particulièrement utile pour en reconnaître les formes non évidentes[6].

tearcheck® permet de détecter une infestation par Demodex en fournissant une image agrandie de la base des cils. Bien qu’il ne soit pas possible de voir directement les parasites, l’image rend visibles les signes de leur présence. Le test de clignements abortifs permet au professionnel des soins de la vue de voir si le patient ferme complètement les yeux lorsqu’il cligne, un aspect important du diagnostic de la lagophtalmie.

La rougeur oculaire, ou hyperémie conjonctivale, est détectée grâce à des images au contraste rehaussé des petits vaisseaux sanguins à la surface de l’œil et au bord des paupières. Cet examen, qui montre la vascularisation superficielle des conjonctives bulbaire et palpébrale, permet d’évaluer l’hyperémie induite par l’inflammation de la surface de l’œil résultant de la sécheresse oculaire. Le professionnel peut ainsi suivre l’évolution de l’affection au cours du traitement administré au patient.

Pour les deux derniers examens diagnostiques, soit l’évaluation de l’inflammation de la surface oculaire (OSIE®) et le calcul de la hauteur du ménisque lacrymal, une goutte de fluorescéine doit d’abord être instillée dans chaque œil. L’OSIE®, un test breveté entièrement nouveau, est réalisé 60 secondes après l’instillation de fluorescéine, soit le temps nécessaire pour que le produit soit éliminé par le canal lacrymal. La lumière bleue permet de visualiser les zones de la surface oculaire qui sont exposées à un risque accru d’inflammation, puisque la fluorescéine demeure fixée aux zones plus sèches de l’œil. La fluorescéine résiduelle instillée avant l’OSIE® demeure présente au niveau du ménisque lacrymal. Il est ainsi possible de mesurer celui-ci en quantifiant la hauteur du film lacrymal au milieu de la paupière inférieure. L’iris, et non la pupille, est utilisé comme repère pour la hauteur du ménisque lacrymal; il n’y a donc aucune contrainte quant à l’éclairage de la salle d’examen.

Les dispositifs tearcheck® et E>Eye permettent ensemble de diagnostiquer et de traiter les troubles de la sécheresse oculaire

Puisque le dysfonctionnement des glandes de Meibomius a été relevé comme étant la cause la plus courante de la sécheresse oculaire évaporative, il est essentiel de diagnostiquer correctement et de traiter de façon efficace le DGM pour prendre en charge cette affection. tearcheck® fournit les outils de diagnostic et d’analyse nécessaires pour l’exploration de la sécheresse oculaire, tandis que E>Eye, aussi approuvé par Santé Canada, se sert de la technologie de lumière intense pulsée régulée (IRPL®) pour offrir une solution durable dans le traitement de la sécheresse oculaire et du DGM. Les techniques courantes de prise en charge de la sécheresse oculaire, comme l’expression des glandes, les larmes artificielles et les compresses chaudes, peuvent avoir un effet sur la production de larmes, mais les avancées technologiques et les nouvelles techniques thérapeutiques dans le domaine du syndrome de l’œil sec peuvent améliorer considérablement la qualité de vie des patients.

 

[1] Luca Vico, Leonardo Taroni, Federico Bernabei, Marco Pellegrini, Stefano Sebastiani, Andrea Mercanti, Nicola Di Stefano, Vincenzo Scorcia, Francesco Carones et Giuseppe Giannaccare. « Ocular Surface Workup in Patients with Meibomian Gland Dysfunction Treated with Intense Regulated Pulsed Light » Diagnostics 9, no 4 (2019) : p. 147. https://doi.org/10.3390/diagnostics9040147.

[2] Korb, Donald R. et Caroline A. Blackie. « « Dry Eye” Is the Wrong Diagnosis for Millions ». Optometry and Vision Science 92, no 9 (2015) : e350–e354. https://doi.org/10.1097/OPX.0000000000000676.

[3] Ibid.

[4] Adriano Guarnieri, Elena Carnero, Anne-Marie Bleau, Belen Alfonso-Bartolozzi et Javier Moreno-Montañés. « Relationship Between OSDI Questionnaire and Ocular Surface Changes in Glaucomatous Patients ». International Ophthalmology 40 no 3 (décembre 2019) : p. 741–751. https://doi.org/10.1007/s10792-019-01236-z.

[5] Sruthi Srinivasan, Kara Menzies, Luigina Sorbara et Lyndon Jones. « Infrared Imaging of Meibomian Gland Structure Using a Novel Keratograph ». Optometry and Vision Science 89, no 5 (mai 2012), p. 788–794. https://doi.org/10.1097/opx.0b013e318253de93.

[6] Heiko Pult et Britta H. Riede‐Pult. « Non‐Contact Meibography in Diagnosis and Treatment of Non‐Obvious Meibomian Gland Dysfunction ». Journal of Optometry 5, no 1 (2012), p. 2–5. https://doi.org/10.1016/j.optom.2012.02.003.